Monsieur Arnaud Upinsky, auteur de cinq livres sur le Linceul de Turin - dont L'Eglise à l'épreuve du Linceul, nous a fait l’honneur d'intervenir jeudi, une intervention musclée par une affirmation forte : « Le linceul c’est le procès du Christ qui continue. Il est à lui seul le premier testament : c’est-à-dire le premier témoignage de la Résurrection du Christ qui confirme tous les autres. Les autres testaments viennent après lui. Et lui répondent ! ».
Conscience, intelligence, action : étaient les trois mots d’ordre de notre intervenant.
Conscience. Le Linceul comme tout sujet ne fait pas l’objet d’un traitement scientifique mais d’un traitement idéologique. En qualité d’ancien vice-président du Centre international d’études sur le linceul de Turin, M. Upinsky rendait compte des travaux concluants et accomplis depuis des décennies sur ce témoin sans précédent et de la girouette des positions adoptées : preuve, signe, icône, artefact ? M. Upinsky remet les choses d’équerre : le Saint Suaire des chrétiens, Linceul de Turin des scientifiques et Saint Linceul pour le Pape Pie XI, est redécouvert dans l’ère du scientifique, défendons-le sur ce terrain-là, comme preuve irréfragable du fait fondateur du christianisme.
Intelligence. C’est détruire l’intelligence que de rester vague sur la question du Linceul de Turin après l’ensemble des travaux accomplis : « Une loi scientifique elle est vraie ou elle n’est pas vraie. C’est ce qui fait qu’un avion peut voler : les lois déterminées pour ce faire se sont avérées vraies. C’est tout le contraire du discours qui vous emmène partout sans vous conduire nulle part. S’agissant du Linceul : ou c’est un vrai, ou c’est un faux. S’il est vrai, établir comment, par qui, pourquoi. S’il est faux, établir comment, par qui, pourquoi ». Nous avons bien essayé de lui opposer les fameuses études au Carbone 14, mais sa réponse fut tranchante : « Les études au Carbone 14 n’ont mené à rien. Les tenants du carbone 14 se débattent encore sur la méthode et ses impasses dans son application au suaire. Imaginez une nuée de scientifiques armée d’un microscope pour analyser un poil d’éléphant et vous aurez une idée de leur capacité à discerner l’éléphant ». Pour M. Upinsky, les meilleurs arguments en faveur de l'authenticité du Linceul tiennent à cette prouesse d’un linge ayant manifestement enveloppé un crucifié - conformément aux tâches de sang incrustées dans le linge - dont le corps s'est dématérialisé via une disparition de particules accompagnée d'un dégagement de chaleur qui, par impression retrait sans contact (IRSC) - https://www.linceulturin.net/peut-on-expliquer-le-retrait-sans-contact-de-maniere-rationnelle/, a imprimé l'image du corps sur l’enveloppe du tissu de manière si singulière que seul le négatif photographique pris en 1898 le révéla dans toute sa vérité et sa splendeur.
Action. Ce fut le dernier mot de l’intervenant : Jean a cru à la vue du Linceul, le Sindon des Évangiles, qui est en réalité le premier témoin de la Résurrection. Depuis plus de 100 ans, il nous a été donné de redécouvrir le Saint Suaire. Il s'agit désormais d'affirmer sans peur son authenticité, de courir dans toute la ville avec les saintes Femmes de l’Évangile pour annoncer, preuve en main, qu’Il est ressuscité. C’est la raison du combat et du silence qui entourent l'authenticité du Saint Suaire : il est la pièce à conviction d’un procès qui continue, la preuve irréfragable d’un jugement erroné, la confirmation de la parole d'un accusé : INRI, Iesus Nazareus Rex Iudaeorum. Jésus, roi des juifs. Fils de Dieu, attesté par les Évangiles, venu sur la terre pour apporter la paix, appelant ses disciples à la propager : avec les armes de la Charité et de la Vérité.
Voir la conférence : https://youtu.be/BfthlH8Nhxo
