Jeudi 23 mars s’est tenu le premier apéritif-culture de l’association malgré l’atmosphère de violence légitime saturant la ville de Paris.
Le choix de maintenir l’événement malgré les circonstances tenait du signe : la date était choisie depuis longtemps, le thème aussi, or le jour même se réalisait imprévisiblement ce contre quoi nous choisissions de lutter : le chaos.
En ce 23 mars, jour de chaos, nous avons traité de Homère, de son œuvre qui nous appelait au-delà des âges à prendre conscience de l’importance d’un roman national pour structurer dès l’enfance les membres d’une civilisation qui, grâce au manichéisme assumé de telles œuvres fondatrices, ont pu se penser comme les membres d’une société tenue par des lois divines auxquelles il s’agissait de se conformer, société dans laquelle il fallait trouver sa place afin de contribuer à son développement, voire à sa protection contre l’ennemi mortel ou immortel.
Nous avons pu comprendre l’urgence de revenir à un roman national pour réenchanter le désir de vivre ensemble vers une destinée commune, de vivre ardemment pour des enjeux supérieurs.
Comme français, nous sommes naturellement portés vers les figures de Clovis, Jeanne d’Arc, Saint Louis, Napoléon, Helie Denoix de saint Marc : ces hommes et femmes qui n’ont jamais renoncé et qui ont finalement choisi le chemin du sacrifice et de la fidélité comme signature d’une vie donnée pour un territoire, un peuple et une histoire qu’ils ont chéris plus que tout, plus qu’eux-mêmes.
Ce peuple, ce territoire et cette histoire constituent la France dont le destin a éclairé les nations qui aspirent secrètement à la voir de nouveau briller et chanter : Montjoie ! Saint Denis !
Nous avons choisi de travailler résolument à ce réveil, mais pour l’heure, joignons notre cri à celui de nos contemporains : Montjoie ! Saint Denis ! A bas la Macronie !
